La halle en bois a été remplacée par l’hôtel de ville actuel, les radeaux ont été délaissés ( “ pas hyper stables “ se sont plaints certains …), restent toujours le plaisir de se retrouver autour de bons produits exotico-locaux. Quant aux chevaux, ils y sont toujours, mais sous le capot des carrioles désormais : 120 en moyenne !!
Faisons un bond de 2 siècles ! Retour vers le futur : 1538 !
Henri II d’Albret est vicomte du Béarn et roi de Navarre.
[ De la Navarre, il venait d’en perdre une bonne partie : il ne lui restait que de St Palais à St Jean Pied de Port.] Henri II d’Albret est surtout bien embêté d’être entre la France et l’Espagne qui se font la guerre et ne seraient pas contre récupérer ses terres.
Il décide alors de protéger son royaume et choisit Navarrenx pour en être sa place forte. Une place super forte même !
Navarrenx de par sa position centrale, de par sa défense naturelle avec le gave d’Oloron et étant une bastide (concentration des habitats autour de la place de marché) devient “the place to be” voire “the place to build” !
Henri, lors des campagnes italiennes avec le roi de France François Ier (il est quand même bon de savoir qu’Henri et François sont beaux frères. Parfois, ils se font la guerre, parfois ils partent à la guerre ensemble …) a pu apprécier cette nouvelle architecture défensive qui résiste mieux aux canons à poudre et aux boulets métalliques.
Il s’en va donc à la recherche d’un ingénieur militaire italien.
L’heureux élu est Fabricio Siciliano : plus italien que ça, il n’y avait pas sur le marché !